L’album numérique Les lieux cinéma de Sylvie Chenard est publié le 11 novembre 2024 sur toutes les plateformes. Ce projet rassemble une série de six trames sonores de quelques films, vidéos d’art réalisées entre 2021 et 2024 diffusées sur le site Les projets de la baleine ou lors d’exposition, installation.
L’album présente une trajectoire des découvertes et des immenses plaisirs de réaliser des films avec la démocratisation de moyens de création et de diffusion cinématographiques, une pratique de recherche et d’expérimentation en relation avec la photographie, l’animation, les images, le mouvement.
Dans la suite du projet Lieux publics, le vidéopoème, Non-lieux de Sylvie Chenard publié en 2024 présente animation, musique, texte, une étape d’un travail multidisciplinaire en progression sur des lieux significatifs, humanisants. Le texte explore peut-être les titres d’un roman à venir, en autant d’allers-retours entre des lieux de reconnaissance, identitaires, affectifs, culturels, collectifs, et les non-lieux déshumanisants de la surmodernité, tels que décrient notamment par l’anthropologue du quotidien, Marc Augé.
Album de musique numérique, Les lieux publics 2024
L’album numérique, Les lieux publics, est diffusé sur les plateformes en ligne le 24 avril 2024.
Sylvie Chenard s’est prêtée au jeu de rythmer des lieux qui nous rattachent à notre collectivité, à notre humanité pour célébrer nos avancées utopiques éducatives ou pour combattre nos plus grandes défaites à la faveur des déséquilibres planétaires.
L’album comprend dix pièces instrumentales en solo, à la guitare, aux électroniques, au synthétiseur, à l’échantillonnage et à la voix. Le tout orchestré par des programmations aléatoires et des improvisations.
Cet album s’inscrit dans une suite débutée en 2014, qui explore l’alternative et les lieux en solo et qui comporte une dizaine d’albums musicaux numériques autoédités, également tous diffusés sur les plateformes numériques en ligne.
Pour la plupart, ils sont composés dans l’environnement exceptionnel de la Côte-Nord du Québec à l’écoute de la nature et des états méditatifs qu’elle insuffle.
État des lieux (2014) – Les lieux du corps (2015) – Les lieux du monde (2016) – Les lieux de la danse (2017) – Lieux d’Amériques (2018) – Les lieux de la transe (2019) – Les lieux de la mouvance (2020) – Les lieux du temps (2021) – Les lieux des commencements (2022) – Les lieux apocryphes (2023) – Les lieux publics (2024)
2024 – 35e anniversaire – Les projets de la baleine
C’est avec un grand bonheur que Sylvie Chenard célèbre le 35e anniversaire de ses projets de création. Les projets de la baleine ont débuté en 1989 à son arrivée à Montréal, après une longue gestation au Saguenay (1978-1989), devenu leur berceau. Ils se poursuivent sur la Côte-Nord de façon intermittente à partir de 2006 et en permanence depuis 2016.
Vivre en région et en nature a constitué des lieux de prédilection pour développer les créations et performances solos d’arts numériques, musicaux, littéraires et multimédias.
C’est la fête des défis de création relevés ! Sylvie Chenard partage sa nouvelle sortie avec le grand plaisir d’offrir cette goutte d’eau dans l’océan de la musique.
Elle publie sur Bandcamp ce manifeste ludique, festif. Sur toile de fond : la tourmente politique et sociale des enjeux de justice, les yeux de la mort, la mémoire embrasée, les communications totalitaires, les veilles persistantes à la rencontre de peu d’humanité, la présence des transformations autrement, l’horizon des respects des guérisons des réparations, le fleuve, la forêt.
En spectacle au Festival des musiques de création du Saguenay Lac-Saint-Jean à Jonquière pour la première fois – 23 octobre 2022, 12h – Chapelle Saint-Cyriac.
Cette année, Sylvie Chenard a l’honneur de présenter pour la première fois un spectacle solo au Festival des musiques de création du Saguenay Lac-Saint-Jean. Ce festival favorise la prise de risques. Pour sa part, il lui donne l’occasion de relever plusieurs défis.
La guitare s’invite à cette édition d’octobre 2022 avec plusieurs guitaristes. Elle y est invitée en tant que guitariste et pour souligner sa persistance et son éclectisme, selon le Directeur artistique, André Duchesne. Le Festival lui offre la possibilité de célébrer par la même occasion ses quarante ans de création guitaristique et de passion musicale. Aussi, pour l’occasion elle a apprivoisé la guitare électroacoustique, avec synthétiseur et électronique, alliant des sonorités jazz, bruitistes, en superposant les sons de guitare synthétisés et les sons de guitare acoustiques et des boucles sonores modifiées par programmations aléatoires numériques.
Également, elle a préparé un nouveau répertoire inspiré de son expérience de travail pendant onze années à Jonquière dans les années 1980 dans les milieux culturels et féministes où elle a appris l’écriture journalistique, le travail en équipe, la critique sociale et politique, en plus de travaux d’appui aux différentes équipes. Parallèlement, initiée par le guitariste Claude Fradette, elle a aussi exploré et expérimenté la guitare et la musique. Elle abandonnera ses études en arts visuels et reprendra plus tard des études cinématographiques à l’UQAC.
Lors du spectacle, on pourra la suivre dans un parcours musical partant des années 1980, à Jonquière, en passant par Focus (Revue socioculturelle), Résistances (Revue culturelle), puis Rue de la Fabrique (sa rue), Choc (Radio communautaire), et la Chambarde (Productions culturelles féministes, recherche et livre sur l’Histoire du mouvement des femmes au Saguenay Lac-Saint-Jean). Elle présente donc le projet de la baleine, Les lieux des commencements des manifestes sonores pour rendre hommage aux créations collectives, communautaires, à l’expérimentation et à l’improvisation musicale.
Suite au spectacle, elle a publié un album numérique qui comprend le répertoire présenté avec un meilleur enregistrement et des extraits captés lors du spectacle.
Vidéo réalisée par Sylvie Chenard au Happening des Arts de Tadoussac en 2022
La vidéo d’art, Dessine-moi un happening! de Sylvie Chenard, format MP4 (13:26) a été créée suite à la réalisation d’un projet multidisciplinaire au Happening des Arts de Tadoussac 2022, projet participatif, visuel et sonore, des portraits paysages, parcours de vie, technologies du futur, avec 23 festivivant.e.s du happening et d’après les dessins des enfants au Centre d’interprétation des mammifères marins en 2019.
Une célébration du vivant et un hommage aux enfants. Merci à toutes les personnes qui ont permis la réalisation de ce projet qui me tient à coeur.
Nouvelle parution de l’album musical numérique Les lieux du temps, ce 12 novembre 2021.
Sylvie Chenard a performé, composé, interprété, réalisé, édité douze pièces inspirées de chroniques du futur.
Album numérique Les lieux du temps, Projets de la baleine 2021, de Sylvie Chenard
Dernièrement, elle a découvert de nouvelles possibilités techniques et sonores de programmations et d’instruments logiciels. Elle a élaboré les arrangements et les contrepoints ou lignes mélodiques distinctes qui se superposent, à la guitare électrique, au erhu, à la voix et aux électroniques.
N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir l’album.
En cette journée internationale de la baleine, 19 février, parlons projets de la baleine, en quelques raccourcis historiques.
Petite histoire du temps de la baleine
Je ne voulais pas vivre dans un système qui encourage la compétition. Je voulais vivre dans un système qui encourage la coopération. J’avais de la difficulté à considérer un autre temps que le présent. Et la culture dans ce temps présent m’importait plus que tout. Difficile de penser à l’avenir, difficile de considérer le passé.
C’est tout au long de ma vingtaine que j’apprends à connaitre les baleines, à écouter leur chant. Elles m’inspirent des projets de musique improvisée et composée, voix et guitare. Pendant ma vingtaine, donc, je fais quelques spectacles, j’apprivoise le temps passé, et l’avenir, la planification, les prochaines générations me viendront plus tard. Je sors de ma zone de confort, le temps présent. J’étais au Saguenay tout le long de cette vingtaine, et je visitais la Côte-Nord le plus souvent possible, Havre-St-pierre, Ile d’Anticosti, Saint-Siméon, Escoumins, Tadoussac.
Adolescente, j’avais visité Baie-Comeau. Mon père y travaillait à l’usine de pâte et papier, faisait partie des nombreux travailleurs d’industrie, « Fly in Fly out ». Il devient photographe plus tard et rénovateur de maison encore plus tard. Ma mère a eu six enfants, dont je suis l’aînée, et est devenue cheffe de famille monoparentale à partir de sa trentaine, à Québec, travailleuse en même temps, principalement dans la restauration. Fille de Saint-Antoine de Pontbriand, peut-être descendante lointaine de la Nation algonquienne, grande mélomane, elle m’apprend à être forte et autonome. Mon père est né à Rimouski, et sa famille était du Bic. Fils, d’une longue lignée qui a évolué de Québec à Rimouski, tout le long de la Rive-Sud, du Bas-Saint-Laurent, pour arriver jusqu’à lui. Un été, nous, sa famille, nous l’avions accompagné dans la Baie-des-chaleurs, pour un autre travail d’usine. Jeune, il m’avait amenée en voyage avec lui, à Rimouski, rencontrer des oncles, des tantes lointaines, mais je n’étais pas réceptive, pas consciente du cadeau qu’il m’offrait alors, la musique et la poésie du fleuve. Il adore canoter, naviguer. Sur sa pierre tombale, il fait inscrire CAPT après son nom. Capitaine.
Puis l’adolescence, l’amour, Baie-St-Paul, St-Urbain qui se termine à 19 ans. Je visite l’Auberge de jeunesse de Sault-au-Mouton, vais aux Iles-de-la-Madeleine, rencontre de nouveau l’amour et m’en vais vivre au Saguenay pendant 11 ans. C’est vers 21 ans que je rencontre pour la première fois les baleines aux Escoumins. Très impressionnant. De temps en temps, quelques détours en Gaspésie.
J’arrive à Montréal en 1989. Des amours. C’est au cours de ma trentaine, en essayant de vivre le plus authentiquement possible, que je crée les projets de la baleine de Sylvie Chenard. Il me faut spécifier mon nom, parce qu’il y a beaucoup de projets de la baleine dans le monde, et la dame de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) me l’a demandé.
Mon malaise du système de domination se poursuit, s’agrandit. Je deviens de plus en plus gênée de m’y intégrer. Mais je le fais, en solidarité féministe, culturelle et communautaire, pour contrer les injustices, pour contribuer à une culture de coopération, de création. Je rencontre des personnes merveilleuses tout le long de mon parcours, qui acceptent de partager quelques bons moments présents. Voilà pour les origines des projets de la baleine.
L’aventure se poursuit dans les années 90, cassettes, cds (premier CD 1996). En 1998, le site Web, les projets de la baleine, est mis en ligne. J’améliore de plus en plus la qualité des productions avec l’évolution et la démocratisation des technologies. Arrivent les années 2000, des études complétées en multimédia interactif. J’accompagne la Marche mondiale des femmes, guitare et amitiés, et je commence à ne plus pouvoir me passer de la Côte-Nord. Allers et retours entre Montréal et Tadoussac pendant six ans. Les projets de la baleine se poursuivent. J’évolue avec de nombreuses collaborations. 2015, enfin, je viens vivre sur la Côte-Nord et en 2016 à temps plein. Justement, la délicatesse du hasard en a voulu ainsi. J’habite Portneuf-sur-Mer, en face de Rimouski, le pays de mon père, et j’observe le fleuve et la Rive-Sud constamment. La vie est poésie.
Je vis toujours avec ce handicap du temps qui me trouble constamment et avec l’immense difficulté à accepter le système de sélection, d’exclusion, de marchandisation dans lequel nous vivons. Je pense aux générations qui viendront et je leur souhaite un monde plus libre et inclusif, où toutes et tous ont leur place et ont droit au plein épanouissement selon leur particularité, droit à une qualité de vie.
Années 2020, je continue à faire vivre les projets de la baleine, et à me développer en tant qu’artiste, musicienne et écrivaine. Ma nouvelle vie sur la Côte-Nord me permet de me relier au monde et d’approfondir des créations.
Je n’ai pas parlé de tout ce qu’il faut faire pour gagner son pain et ses roses, parallèlement, ni des obstacles, ni de la condition d’exercice de la création artistique, du défrichage de nouvelles cultures, ou du grand plaisir que j’ai eu à partager mes passions avec d’autres personnes et des organismes.
Par l’écriture, dans la vingtaine, j’ai apprivoisé l’histoire (L’histoire du mouvement des femmes au Saguenay-Lac-Saint-Jean), dans la trentaine et la quarantaine, le présent (Culture et féminisme pour changer le monde, les recueils Chansons et chroniques de la baleine, Écrits de la baleine), et dans la cinquantaine et la soixantaine, je considère l’avenir et les générations futures (poésie, roman).
Par la photographie, j’ai apprivoisé les temps présents qui se superposent, puis, par le multimédia, j’ai approfondi la superposition des temps présents, par l’arrêt sur image aléatoire, d’animations, mouvements, des multimédias et vidéos. Également, avec le multimédia, je réalise des performances et projets de musique expérimentale, par la superposition aléatoire de fragments sonores, musicaux de temps présents.
Je peux dire que cette baleine-là est fille du temps présent, de la bienveillance, des nouveaux paradigmes, de la profondeur et de la verticalité du temps, des fragments d’éternité multidimensionnels. Encore aujourd’hui, pour moi, la baleine symbolise l’écologie, la survie de la planète, des écosystèmes, par son existence qui a traversé les temps jusqu’à nous. Les moments vivants.
De récents projets de la baleine
Je réalise les projets de la baleine depuis 1989 et aujourd’hui, en cette journée internationale des baleines, 19 février, je souhaite valoriser le travail que j’ai élaboré cette dernière année. Cette année 2020 a été consacrée à plusieurs nouveaux projets de musique et poésie tout en douceur et réconfort, et à des collaborations avec des organismes régionaux en réponse à des appels de propositions. Je poursuis le développement de créations qui contribue au développement de la culture expérimentale, improvisée, féministe et écologiste. Je tenais à souligner les efforts de création que j’ai faits, et la présence et la visibilité de mes projets en tant qu’artiste de Portneuf-sur-Mer, sur le Web et dans la région, et ce, malgré le peu de moyens, mais avec l’appui d’estime de quelques personnes et organismes.
Album de musique et poésie : Les lieux de la mouvance
J’ai réalisé le projet, Les lieux de la mouvance, Musique d’ambiance fleuve et extraits du texte Jazzamérique dans Écrits de la baleine, 1998-2015, 2017. 30 pièces diffusées sur Bandcamp. Album numérique solo, composé, interprété, réalisé, édité en 2020. Guitare électrique, électroniques, instruments logiciels, voix, poèmes, illustrations.
Poésie : Deux textes publiés dans des revues régionales
J’ai publié deux textes de poésie dans des revues régionales et collaboré au lancement de la revue Recréer la Côte.
Revue RECREER LA CÔTE – RÉCIFS ET POUSSIÈRE – Collaboration texte ENTRE LES NORDS D’ÉCRITURE
Revue LITTORAL – FLEUVE – Collaboration texte SI LE FLEUVE
Vidéo d’art : Réalisation de plusieurs diffusions vidéos
J’ai publié plusieurs vidéos d’art réalisées en 2019 sur mon site, et l’une est distribuée par le GIV – Groupe Intervention Vidéo. Je souligne plus particulièrement la vidéo d’art suivante réalisée en 2020 :
Vidéo d’art, Tadoussac du dehors, vidéo et musique (34:10) (format mp4) En ces temps de confinement et de pandémie mondiale, un beau poisson d’avril. Visuel été 2019 à Tadoussac et animation, montage, musique mars 2020 à Portneuf-sur-Mer. Huit pièces musicales composées et interprétées : Dehors # 1 à Dehors # 8.
Réalisé en 2019 et diffusé en 2020, vidéopoème, La forêt prend son temps pendant qu’un grand silence me regarde, 2019, (0:03:59), narration, français. Vidéopoème expérimental qui présente les écosystèmes oniriques que miroite le rétroviseur du vivant sur la route de la Côte-Nord, entre fleuve et forêt, entre culture et nature, entre mémoire et devenir. La narratrice y insuffle, y questionne le sens des cycles, des relations et des transmissions. Multimédia numérique, narration, texte, photographie, animation, musique et vidéo selon les thèmes arts, culture, territoire, écologie.
Réalisée en 2019 et distribuée par le GIV en 2020, la vidéo d’art, Extrait Suite anamorphose, vidéo et musique (09:55), présente un écopoème qui s’inspire de notre relation à la nature et à la culture, au collectif, au village, au temps, au vivant. Une anamorphose des paysages nord-côtiers, des rassemblements pour plus de justice et de non-violence, de la communauté, du monde que nous voulons créer.
Pour débuter l’année 2021, vidéo d’art et d’aventure, Confluence erratique, musique, vidéo, texte (30:35) (format mp4), réalisée à partir d’enregistrements vidéos lors d’une croisière à Tadoussac. En 2019, j’ai eu la chance de travailler à l’accueil du Centre d’interprétation des mammifères marins, ce qui m’a donné l’occasion d’aller en croisière sur le fleuve et de mieux connaitre les baleines. Merci au CIMM.
Une vidéo d’art et musicale proposant une performance de musique expérimentale et improvisée, solo, guitare électrique, erhu, voix, électroniques. Les Rendez-vous de la baleine 2021 (44:28)
La prochaine année sera plus axée sur la performance de musiques expérimentales plus âpres, avec projections vidéos, quelques lectures de poésie et des collaborations. Une création devrait paraître en mars chez Tour de bras à Rimouski.
Les rendez-vous de la baleine numériques de Sylvie Chenard présentent des rencontres musicales, des suites ou des expérimentations créatives, des collaborations, des interactions.
Dernièrement, Sylvie publiait une vidéo d’art et musicale proposant des improvisations visuelles et musicales solo, guitare électrique, erhu, voix, électroniques. Performance enregistrée en janvier 2021 à Portneuf-sur-Mer.
Art sonore – musique expérimentale
Le travail créatif de Sylvie Chenard s’inscrit dans le courant de la musique improvisée et expérimentale avec des accents de différents styles, des créations hybrides et engagées depuis 1989, diffusées sur son site Les projets de la baleine.
Sylvie décrit son travail nordique atypique s’apparentant plus ou moins à l’art sonore, ou plus ou moins à la musique expérimentale. Pour elle, l’art sonore réfère à une démarche conceptuelle, à un contexte culturel ou sociopolitique, multimédia ou interdisciplinaire, à une transformation, un nouvel état de conscience ou une révolution qui dynamisent le tout.
La musique expérimentale relève plus spécifiquement du monde sonore et musical, par la performance, par la composition, par l’improvisation, par l’expression d’une liberté à l’écoute attentive des phénomènes et variations sonores en train de s’élaborer, de programmations aléatoires, d’effets fortuits, des agencements de fragments, boucles, de textures, d’harmonies, de mélodies, de structures, aux divers moyens et dispositifs, en passant par une lutherie traditionnelle à une lutherie électronique et numérique. Ces instruments et effets imbriqués les uns dans les autres permettent de créer des champs sonores divers, des ouvrages singuliers qui impliquent le corps, la gestuelle, la voix également et une démarche intellectuelle.
Ses performances audiovisuelles expérimentales élaborent un langage expérimental improvisé en questionnant notre rapport au monde, aux autres, à l’univers sonore, et en créant des liens avec des organismes et des personnes permettant de développer cette mouvance.
Son approche visuelle résulte d’une sélection d’images issues du mouvement d’animations et d’une programmation aléatoire d’applications numériques. Un rapport de proximité, une interaction, une interrelation formelle avec le sonore et le musical se créent.
Plusieurs de ses projets artistiques abordent les thèmes d’identité, de collectivité, de territoire, de lieux, d’intériorité et de physicalité, de culture et de nature, toujours à s’actualiser par la création, l’écologie, le développement des justices sociales.